Le dernier rapport du GRECO (Groupe d'États contre la corruption du Conseil de l'Europe) met en lumière les efforts déployés par l'Ukraine pour renforcer son cadre de lutte contre la corruption, malgré un contexte de guerre complexe et des institutions sous pression.
🔎 𝗣𝗿𝗶𝗻𝗰𝗶𝗽𝗮𝘂𝘅 𝗰𝗼𝗻𝘀𝘁𝗮𝘁𝘀 𝗱𝘂 𝗿𝗮𝗽𝗽𝗼𝗿𝘁 :
▪️ 18 recommandations mises en œuvre de manière satisfaisante sur 31 concernant les parlementaires, juges et procureurs.
▪️ 11 recommandations partiellement mises en œuvre.
▪️ 2 recommandations non appliquées.
Ces efforts interviennent dans un contexte où l'Ukraine cherche à répondre aux exigences de transparence et de gouvernance fixées par ses partenaires internationaux, dans la perspective d'une éventuelle adhésion à l'Union européenne et pour maintenir la confiance des alliés soutenant l'effort de guerre.
📌 𝗠𝗲𝘀𝘂𝗿𝗲𝘀 𝗰𝗹𝗲́𝘀 𝗺𝗶𝘀𝗲𝘀 𝗲𝗻 𝗽𝗹𝗮𝗰𝗲 :
▪️ Réforme des marchés publics militaires, avec la création d'une nouvelle agence d'État pour améliorer la transparence et réduire les risques de corruption dans les achats de défense.
▪️ Mécanismes de protection et incitations pour les lanceurs d’alerte, visant à encourager la détection et la dénonciation d’actes de corruption.
Au-delà des considérations d'éthique des affaires, ces réformes impulsées par les partenaires visent également à renforcer la sécurité et l'intégrité des institutions essentielles de l'État ukrainien, élément crucial pour assurer la résilience du pays dans le contexte actuel.
➡️ Ces efforts de lutte anti-corruption seront-ils maintenus à long terme une fois le conflit terminé, afin de renforcer la stabilité institutionnelle et améliorer la gouvernance en Ukraine ?