Des chercheurs de Harvard Business School et de l’University of Texas ont établi le rôle important que joue le système endocrinien dans la régulation des comportement non-éthiques. En effet, il a été mis en lumière lors d’expérimentations que des taux relativement élevés de testostérone et de cortisol favorisent des comportements non-éthiques, dont la fraude. Les combinaisons testostérone élevé/cortisol bas, testostérone bas/cortisol élevé et testostérone bas/cortisol bas n’induisent pas le même effet stimulateur d’actes non-éthiques. Ces expérimentations sur le rôle du système endocrinien dans la causalité des actes non-éthiques doivent être étendues et approfondies pour mieux appréhender le phénomène.
L’article peut être consulté et téléchargé sur le site de Harvard Business School au lien suivant : https://www.hbs.edu/faculty/Pages/item.aspx?num=49337
Les références de la publication sont les suivantes :
Lee, Jooa Julie, Francesca Gino, Ellie Shuo Jin, Leslie K. Rice, and Robert A. Josephs. "Hormones and Ethics: Understanding the Biological Basis of Unethical Conduct." Journal of Experimental Psychology: General 144, no. 5 (October 2015): 891–897.
Une synthèse plus accessible incluant une analyse mettant en relief les implications dans la gestion des risques de fraudes au sein des organisations est disponible sur le site de Forbes au lien qui suit : https://www.forbes.com/sites/hbsworkingknowledge/2015/08/05/how-hormones-foretell-whether-people-will-cheat/?sh=56c7e1312936