La Grande Bretagne veut convaincre du sérieux de sa nouvelle règlementation renforcée de sanctions contre la grande corruption

La Grande Bretagne a promulgué un régime rénové et renforcé de sanctions contre la grande corruption, qui est entré en vigueur le 26 avril 2021. A l’annonce, malgré le satisfécit déclaré par ses grands partenaires, en premier chef les Etats-Unis qui par la voix de son Secrétaire d’Etat, Anthony Blinken, a salué l’initiative et les opportunités accrues de partenariat entre les efforts des deux pays dans la lutte contre la corruption et pour la protection des droits de l’homme, plusieurs commentateurs mettaient en doute le caractère dissuasif du nouveau régime de sanctions et surtout l’intensité de son application effective.  

27 individus ont déjà fait les frais du nouveau régime renforcé de sanctions dont Teodoro Obiang Mangue (Vice-président de la Guinée Equatoriale),  Nawfal Hammadi Al-Sultan (gouverneur de la province de Nineveh, Iraq), Kudakwashe Regimond Tagwirei (homme d’affaires, Zimbabwe); Alex Nain Saab Morán and Alvaro Enrique Pulido Vargas (Hommes d’affaires, Vénezuela), etc… Ces dernières sanctions ont été communiquées et expliquées par le Ministère des affaires étrangères, avec l’implication forte dans la communication de Dominic Raab lui-même, et à fort relais dans la presse !

Vigilance accrue donc pour les entreprises et leurs dirigeants dans leurs efforts de veille règlementaire et d’actualisation de leurs dispositifs de gestion des risques de corruption, particulièrement pour les entreprises se développant dans les zones à indice de perception de corruption élevé.