🌟 W. Steve Albrecht, Ph.D., Certified Fraud Examiner, un éminent expert en examen de la fraude, a partagé ses connaissances à travers une série de leçons essentielles pour les professionnels de la gouvernance et de la gestion des risques de fraude. Ces leçons sont présentées dans son article intitulé "𝙁𝙞𝙣𝙞𝙨𝙝𝙞𝙣𝙜 𝙬𝙚𝙡𝙡 𝙗𝙮 𝙨𝙩𝙖𝙧𝙩𝙞𝙣𝙜 𝙬𝙚𝙡𝙡 : 𝟳 𝙠𝙚𝙮𝙨 𝙩𝙤 𝙖𝙣 𝙚𝙛𝙛𝙚𝙘𝙩𝙞𝙫𝙚 𝙛𝙧𝙖𝙪𝙙-𝙛𝙞𝙜𝙝𝙩𝙞𝙣𝙜 𝙘𝙖𝙧𝙚𝙚𝙧," publié dans le numéro de janvier/février 2015 de Fraud Magazine.
Aujourd'hui, nous partageons la première de ces leçons :
❝ En tant que professionnels de la lutte contre la fraude, nous devons montrer comment notre travail peut accroître la productivité, la rentabilité ou d'autres indicateurs importants pour nos clients ou les dirigeants d’entreprises.
Les dirigeants ne s'intéressent pas vraiment à la fraude en tant que telle, mais ils sont toujours intéressés par la résolution de problèmes [stratégiques, opérationnels, commerciaux, financiers, etc.] et l'augmentation des profits. ❞
𝗟𝗲 𝗰𝗮𝘀 𝗱’𝗲́𝘁𝘂𝗱𝗲 :
📉 Dans les années 90, un concessionnaire automobile détourne 434 millions de dollars d'une grande entreprise américaine de fabrication d'automobiles. Cette perte massive oblige l'entreprise à trouver une solution pour rétablir ses finances.
🔑 Avec une marge bénéficiaire de 10 %, l'entreprise doit générer un chiffre d'affaires supplémentaire de 4,36 milliards de dollars pour compenser la fraude. Cela équivaut à la vente de 218 000 voitures supplémentaires, un effort colossal comparé aux ventes mensuelles du véhicule le plus populaire de l'époque, la Ford F-150, qui s'élevaient à 60 000 unités.
💡 Cet exemple montre clairement que la prévention de la fraude ne doit pas être vue comme une simple mesure de sécurité, mais comme un enjeu stratégique et opérationnel essentiel. En évitant de telles pertes, les entreprises peuvent se concentrer sur la croissance et l'innovation plutôt que de lutter pour récupérer des pertes financières.