Le trafic d’espèces protégées reste très lucratif selon Interpol
17/05/2021

Le trafic d’espèces protégées reste très lucratif selon Interpol

Selon Interpol, le trafic des espèces protégées augmente de 5 à 7 % par an, soit 2 à 3 fois le taux de croissance du commerce mondial. Ce qui génère des effets « dévastateurs pour l’environnement, mais aussi pour la société, la santé publique et l’économie mondiale ».

Ce trafic s’avère extrêmement rentable et génère plus de 150 milliards de dollars par an.

Pour illustrer ces chiffres, le gramme de la poudre de corne de rhinocéros coûte plus cher que son équivalent en diamant et en cocaïne, par exemple.

Le trafic des espèces protégés représente la quatrième source de revenus de la criminalité organisée dernière la drogue, le trafic des êtres humains et le trafic d’armes. Ce qui explique notamment qu’un éléphant est tué par le braconnage toutes les 25 minutes.

Dans leur étude publiée dans la revue du GRASCO (voir fichier-joint ci-dessous), Bruno Nicoulaud (un de nos collègues Certified Fraud Examiners) et Laurence Picot avaient préconisé de reconnaître le patrimoine vivant comme un patrimoine universel devant être valorisé dans le cadre de l’aide au développement, comme une des pistes pour lutter contre ce fléau.

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