Fraudes internes commises par les dirigeants : les plus coûteuses et les moins sanctionnées

Les fraudes internes perpétrées par les hauts dirigeants et les propriétaires des organisations se sont avérées les plus coûteuses financièrement et les moins sanctionnées.

Selon le Report To The Nations 2020 donc, 20% des cas de fraudes internes sont commises par les dirigeants et les propriétaires des organisations (contre 35% pour les cadres et 41% pour les non-cadres). Et qui représentent les plus grosses pertes médianes de USD 600 000 par cas (contre USD 150 000 pour les cadres et USD 60 000 pour les non-cadres).

Toutefois, les dirigeants et propriétaires sont moins exposés aux sanctions lorsqu’ils sont convaincus de fraudes internes. Ils sont moins souvent licenciés, plus enclins à bénéficier d’accords transactionnels départ négocié, ou échapper entièrement à toute sanction. Selon le Report To The Nations 2020, seulement 45% ont été licenciés après la découverte de leurs fraudes (contre 66% pour les cadres et 76% pour les employés non-cadres). 13% n’ont pas été sanctionnés (contre 3% pour les cadres et 2% pour les non-cadres). 

Il faut noter la sur-représentation des propriétaires, des dirigeants et des cadres parmi les fraudeurs internes. Ces chiffres ont été sensiblement proches de ceux des précédentes éditions de l’étude.

Gros défi donc pour les investisseurs, conseils d’administration, conseils de surveillance et…. professionnels antifraudes qui doivent trouver des solutions adéquates de contrôle pour les organisations ! 

 

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