Les entreprises ont perdu leurs procès au civil contre les fraudeurs internes dans plus de 21% des cas de fraudes internes. 36% des cas ont débouché sur un accord transactionnel. 41% des cas ont débouché effectivement sur un jugement en faveur de l’entreprise victime, selon le Report to the Nations 2020. Ces résultats indiquent une dégradation des résultats par rapport à l’étude de 2018.
Seulement 28% des cas de fraudes internes ont donné lieu à une plainte au civil; 69% des cas ont été signalés aux autorités de poursuites au pénal.
Certaines entreprises victimes se voient également infliger des amendes par les autorités, en raison même de la fraude.
L’étude mondiale a analysé également les raisons du non signalement des cas de fraudes internes détectés aux autorités de poursuites. Dans 46% des cas, les entreprises ont estimé que les sanctions internes étaient jugées suffisantes, dépassant pour la première fois la peur d’une publicité négative (citée dans 32% des cas cette fois-ci) qui représentait jusqu’à la précédente étude la première raison de la discrétion des entreprises victimes.
Vous pouvez lire les résultats en pages 55, 56 et 57 du rapport, dont la version française est consultable au lien suivant :